NOUVELLES DATES POUR LE XXI° CHAPITRE GÉNÉRAL
Chers Confrères et Laïcs Spiritains Associés,
Bonnes salutations du généralat à Rome. J’espère et je prie pour que tous les membres de vos communautés et de vos familles se portent bien et soient en sécurité dans les circonstances extraordinairement difficiles dans lesquelles nous nous trouvons en tant que communauté mondiale.
Comme vous le savez, la Congrégation pour les Instituts de vie consacrée et les Sociétés de vie apostolique a donné son accord pour que les Chapitres généraux soient reportés sine die en raison de la pandémie actuelle de Covid-19. Le 15 avril 2020, le Conseil général a pris la décision de reporter le 21ème Chapitre général de la Congrégation, prévu initialement du 14 juin au 11 juillet, avec l’espoir qu’il pourrait éventuellement se tenir en octobre-novembre 2020, si la situation évoluait favorablement entre-temps.
Comme la pandémie continue malheureusement à se propager dans le monde entier et que les craintes d’une éventuelle seconde vague du virus plus tard dans l’année sont toujours d’actualité, il est maintenant clair que les restrictions des voyages internationaux resteront probablement en place durant les mois à venir, en l’absence d’un vaccin ou d’un autre traitement largement disponible. Dans ce contexte, il n’est pas possible d’envisager un grand rassemblement international, tel qu’un chapitre général, avant la fin de l’année en cours ou même dans les premiers mois de 2021. En conséquence, le Conseil Général, lors de sa réunion du 22 juillet 2020, après consultation de la Province de Pologne et de la direction de Lichen, a décidé de programmer le Chapitre Général du 30 mai au 26 juin 2021. Cette décision est similaire à celle des nombreuses autres congrégations religieuses qui se trouvent dans une situation comparable, selon les informations que nous avons reçues de l’USG et de l’UISG.
François Libermann a souvent parlé de la nécessité d’attendre patiemment le moment de Dieu dans notre histoire, en sachant que nous ne sommes pas maîtres de notre propre destin. (Cf., par exemple, N.D. IX, 328 ; L.S., II, 457). En ce qui concerne son propre parcours personnel si difficile, il a écrit un jour : « Notre Seigneur veut que nos affaires traînent ; il faut que chaque démarche que je fais ait son contre-temps et son retard, afin que j’apprenne à tout abandonner entre ses mains et à me reposer sur lui en toutes choses » (N.D. II, 443). Dans le même esprit de confiance patiente en la Providence, nous laissons notre chapitre entre les mains de Dieu, tout en demeurant solidaires les uns des autres dans la prière, en particulier avec les communautés et les circonscriptions les plus touchées par la pandémie.
Bien à vous fraternellement dans l’Esprit Saint,
John Fogarty, C.S.Sp.
Supérieur général